empreinte culturelle
Poème basé sur une écriture libre. Dans un pays où règne encore aujourd’hui une puissance machiste, je vous propose de charmants vers au féminin.
Relaxation est d’ordre pour un tel exercice… des mots dénués de sens, de lien apparent jaillissent spontanément tels des électrons libres.
« Boursouflée, opiniâtre, angélique, statique, grandiloquente, une nuit noire et obscure, platonique, multiples, simulation, éclatante, visionnaire, jouissance culinaire, cramoisie, symphonique, émouvante, richesse, unique, allégorie, frustration, philanthropique, condamnée, lutte incessante, pitoyable, ébranlée, mystique. »
Eclatante de beauté, cette voix lumineuse jaillie en ébranlant une nuit noire et obscure. Remémorations lyriques et historiques, des notes symphoniques dansent en tournoyant pour évoquer des émotions communes qui réchauffent chaleureusement les poitrines dénudées. Allégorique et flamboyante, cette espiègle litanie pénètre invariablement nos âmes, dans une rythmique lancinante et platonique. Enchanteresse, la nuit s’éveille emplie de multiples rondes sonores tant angéliques que grandiloquentes. Une détresse statique émerge peu à peu, les mémoires éveillées s’asphyxient silencieusement, à présent simple rêverie, la frustration d’une opiniâtre réalité décime ces aspirations collectives. Conditionnée, condamnée à une pitoyable simulation, à la saveur âpre d’une pensée imposée qui anesthésie les utopies idylliques autrefois visionnaires. Oubliée cette joie philanthropique, cette appétence désuète, cette jouissance culinaire, cette existence factieuse, cette conviction révolutionnaire, cette lutte incessante. Suintant obstinément et largement du creux des poitrines atrophiées, cette ancienne ritournelle, aujourd’hui méconnaissable trahie une volonté latente. Boursouflée, harassée, cette âme mystique bouille en chacune prête à surgir ardemment. No deixam nada si ce n’est ces mémoires intègres qui murmurent haut et fort d’une unique voix des paroles empruntes de liberté. alexia