Si reine il y a.

Etant arrivée à Lisbonne depuis maintenant plus d’un mois, j’ai décidé de relater une partie de mon quotidien, de notre quotidien devrais-je dire. En effet, outre les palmiers, le soleil, le funiculaire et la morue, Lisbonne a bien des petits défauts. Dites-moi si je me trompe, mais vous aussi vous avez été importuné par le son de ces sirènes stridentes qu’on les ambulances et la police. Et n’avez vous pas été surpris(e) par l’une d’entre elle au coin d’une rue, sorti(e) de votre sommeil ou de votre sieste par son écho, assourdi(e) par un de leur convoi… Ne vouez-vous pas une profonde haine à ce son si strident, si reconnaissable et désagréable. Mais n’ayez crainte si tel est le cas : vous n’êtes pas seul. Une question se pose: sont-elles toujours utilisées en cas d’extrême utilité, ou les ambulanciers ont-ils toujours une part d’enfance et d’aventure en eux qui les poussent à jouer avec les boutons dès la moindre occasion (ce que nous ferions sans doute à leur place d’ailleurs). Tout cela n’est bien sûr que supputations, mais c’est agréable de poser des mots sur des désagréments. Puis restons honnête, il n’y a pas mille et une complaintes à faire à propos de cette charmante petite capitale européenne. Alors, soyons un tantinet exigeant et râleur, comme se doit de l’être tout bon stéréotype du français en vacances et/ou en stage. Et si j’avais à faire un deuxième article, peut-être évoquerais-je ces fameux touristes de français au comportement parfois si..tellement…enfin…Trop de plainte, tue la plainte.

Au plaisir de vous croiser au doux son des sirènes de Lisbonne.