PI – π
«C’est le rapport de la circonférence d’un cercle à son diamètre.» Telle est la définition carrée du nombre. Il peut aussi être défini comme le rapport de la superficie d’un cercle au carré de son rayon.
Sens-tu la douceur de l’image que l’on peut se faire du carré -rond… Tu n’y vois pas clair? (H)op tique, sur le projet PI qui est tout sauf irrationnel!
Prends un carré à carreau, ou autrement dit un carreau carré (ça ne tourne pas très rond). Rajoutes-y des motifs géométriques ou des représentations figuratives. Eh paf, ça fait des azuleijos!
Le contenant est carré, et son contenu laisse place à l’infini, repris par le rond. Rond – point. Je crois qu’on en a fait le tour.
D’une étymologie arabique, cette “petite pierre polie” est d’autant plus jolie qu’il faut bien l’éléver. Cela sera sur une grande façade, qui sera revêtue à l’occasion d’azuleijos avec un for intérieur. Forte marque de soi que l’on peut laisser sur ces mozaïques pas comme les autres, et toutes différentes les unes des autres. Et oui tout le monde y mettra la main à la pâte, c’est de l’art gilles!
L’art peut s’entendre comme une activité humaine, le produit de cette activité s’adressant délibérément aux sens, aux émotions. Concept que l’on retrouve dans ce projet.
Lumière sur
J’en appelle à la force carrée, et fait preuve de rigueur, sérieux, pour vous dire qu’il s’agit d’un projet éducatif dans un contexte scolaire qui touchera plus de 2000 élèves de quartiers sensibles. Il leur sera demandé d’apporter un objet personnel les caractérisant. Et le défi sera de mettre en action l’objet: lui donner du mouvement, explorer toutes ces facettes afin de marquer. Pour se faire, des volontaires aideront les élèves à l’exploration de cette phase transitoire, tout en les laissant les seul(e)s maîtres(ses) à bord.
Pour immortaliser l’action, le résultat sera pris en photo, et mieux encore…Chaque azuleijos de 15*15 cm (soit 15²…) seront mis bout à bout pour ne faire qu’un.
Un planisphère de l’interculturalité.
Cette mappemonde ne sera pas “mise en mappe” dans un lieu anodin, mais dans le “Parque do Frois”, au sein du centre civique de Caparica, à Almada en périphérie de Lisbonne. Dans le but de témoigner de la diversité culturelle existante dans ce quartier.
Ainsi, c’est aller plus loin que le simple constat de la diversité culturelle. C’est aller jusqu’à l’échange entre ces différents groupes culturels composant la société. Faire du multiculturalisme de l’interculturalisme, et cela dès le plus jeune âge.
Il est bon de préciser que c’est un projet volontaire fait de volontaires, et qu’une partie du troupeau – non que nous sommes des animaux, mais que nous avons du peau – de léonardos que nous formons, aura la chance d’y participer.
Pour nous, après une demi-journée de formation, nous sommes prêts à embarquer dans cette odyssée (de PI) dès demain, jeudi 6 Mars! Du bounty!
Elle peut aussi être la vôtre! Ce projet est exportable, on peut le reproduire à l’infini. Tout en préservant son unicité.
Alors? Citoyen(ne) européen(ne), citoyen(ne) du monde, osons, osez!
PI – Bip Biiiip!!!!
“Le monde change quand nous changeons” (Marianne Williamson)