joga hendrix, 27 coisas que querres facer antes de morrer
Le large, c’est un appel, il suffit de contempler l’horizon d’une grève, d’un rocher pour le ressentir. Les choses vont s’y vite aujourd’hui, qu’il n’y a que sur l’océan, lorsqu’on est seul, que le temps qui passe prend son importance. Un de mes rêves est donc de traverser l’Atlantique à la voile.
Au milieu des flots, je regarde derrière, je regarde devant. Loin là bas, mon caillou, mon pays. Je lève les yeux au ciel, le temps change, et les vents venant de derrière gonflent ma voile, j’avance. En dessous, c’est l’inconnu. Les vagues, dans un va-et-vient continu, se brisent sur la coque de mon bateau. C’est le repos du marin entre deux grains. Je suis seul et rien ne m’accompagne sinon mes pensées, mais bientôt, sur l’horizon, je verrais croître une ombre.